18.5.11

ALIVE.



NEWS

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Marche performative

GOING NOWHERE

Cape Canaveral - Nowhere (Oklahoma)

Départ juin 2025




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Finissage

Lydie Jean-Dit-Pannel 

A LONG WAY

Les Tanneries, Centre d'Art Contemporain, Amilly

14 septembre 2024



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Marche performative

Lydie Jean-Dit-Pannel 

A LONG WAY

Parc du Centre d'Art Contemporain Les Tanneries, Amilly

3 juillet - 3 août 2024


637 kilomètres sur une ligne de 40 mètres parallèle à « White Rock Line » de Richard Long pendant les expositions « A LONG WAY / Richard Long, de pierres», commissariat Bénédicte Ramade.


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Exposition 

Lydie Jean-Dit-Pannel 

A LONG WAY

Commissariat Bénédicte Ramade

Les Tanneries, Centre d'Art Contemporain, Amilly

8 juin - 15 septembre 2024




Exposer des œuvres historiques de l’artiste britannique Richard Long à l’heure de l’Anthropocène et ses importants changements climatiques, c’est entreprendre une marche à rebours à la recherche de signes, de symptômes, de traces d’un monde en voie de disparition. Depuis A Line Made by Walking (1967) et A Ten Miles Walk (1968), la démarche de Long n’a cessé de s’amplifier, d’explorer solitairement les espaces « vides » de marqueurs humains évidents. Depuis, même la conception de ce « vide » et des paysages dits « naturels » est devenue impossible, tant l’influence humaine s’est révélée. Exposer les sculptures, les photographies, les cartes ou les textes de cet artiste, c’est plonger dans des capsules temporelles et spatiales qui transportent et rendent attentif à de nombreux environnements qui auraient pu passer inaperçu. Voyageur-arpenteur, conteur qui compte ses pas, Long travaille seul, ne requiert pas d’assistant, ni machine, il travaille « avec mes pieds, mes mains, ma propre énergie ». Une leçon de sobriété en totale inadéquation avec l’étiquette du Land art, trop associée au tellurisme mécanique brutal des artistes étatsuniens qu’il désigne habituellement. Long marche, travaille la boue, laisse des empreintes éphémères, prélève quelques matières premières sans excaver, sans scarifier durablement les éléments. Il performe le paysage, met son corps à l’épreuve de la théorie cartographique, décrit avec peu de mots ses trajets, laissant l’esprit du lecteur faire le reste du chemin. Effectuer une lecture écocritique des œuvres de Richard Long, c’est pouvoir les interpréter à l’aune de leur contexte environnemental passé et des conditions actuelles de vie pour tisser un dialogue fécond avec ces sculptures, ces photographies et ces cartes qui ont capté le temps, l’espace et la distance.

C’est là qu’entre en scène Lydie Jean-dit-Pannel, arpenteuse, elle aussi. Elle a entrepris une épopée solitaire à travers les États-Unis, elle s’est rendu nulle part, à Nowhere, dans l’Oklahoma, un de ces «flyover states », ces états du centre du pays que l’on survole sans s’y rendre parce qu’il n’y a rien de valable à y faire selon les voyageurs des bords du pays. Pour ce faire, elle s’est préparée, a marché autour d’elle, en France, un peu partout, villes, campagnes, nature. À la différence de Long, elle ne boude pas les espaces humanisés, elle n’a pas l’illusion de pouvoir les éviter. Alors elle les parcourt. Elle y glane des détritus par couleur. Sculpte des parcours sur des cartes, rapidement saturées de points colorés comme autant de haltes et de détours. La tâche est surhumaine. Rallier Nowhere depuis New York d’abord, puis Los Angeles en 2023, s’est révélé un projet de titan. Les éléments se sont déchainés, notamment une vague de chaleur délirante qui a frappé le sud-ouest des États-Unis pendant des semaines inédites. Là où Long ne parlait pas de facteur météorologique, Lydie Jean-dit-Pannel ne peut pas les éviter. Ils l’ont contrainte à des détours, des stratégies de replis, ils ont menacé son corps. Aux Tanneries d’Amilly, l’artiste y montrera sa route, chaotique, humaine, intense, elle qui avait auparavant étudié celle des papillons monarques dont la migration qui les conduit du Mexique au sud-est du Canada est désormais menacée. L’artiste est une sentinelle, nourrie d’obsession, accumulant les collections comme celle de miniatures de King-Kong. Elle est devenue un personnage qu’elle a photographié aux abords de sites nucléaires, nu, vulnérable et fort à la fois, sans que cela ressemble au culte de la personnalité de certaines performeuses. Son journal de bord depuis les côtes états-uniennes jusqu’au milieu du pays à Nowhere, a fait communauté avec ses lecteurs et lectrices, virtuellement autour d’elle, solitaire dans l’incongruité que produit la marche dans ce pays automobile. Richard Long aussi voit ses expositions comme des carnets de voyage. C’est pour cela que les réunir prend tout son sens.

Bénédicte Ramade, commissaire de l’exposition

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Publication

Oiseaux admirables

Texte de Bénédicte Ramade dans la revue ESPACE art actuel n°137 (printemps / été 2024, numéro consacré aux oiseaux)


Extrait :







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Exposition 

Lydie Jean-Dit-Pannel 

VIVANTE.

L'ESPAL, scène nationale du Mans

avril - juin 2024


« ALIVE » : comme un cri viscéral, un leitmotiv, un appel. Dans le travail de Lydie Jean-Dit-Pannel, le désir de vie prend la forme d’un art manifeste qui milite pour toujours être une lutte contre la mort, un moyen de congédier l’apathie, l’oubli et la destruction. L’artiste n’en laisse pas le choix. Ses formats saturent l’espace, ses couleurs éclatent à la rétine et ses motifs se répandent de façon obsessionnelle, réveillant les sensations pour mieux éveiller les consciences. En réponse à la crise globale du vivant, devenue marqueur de notre époque, elle oppose les formes-affects d’un art pensé à vif qui exprime une pure urgence à être.
Face aux politiques de l’indifférence et au déni général qu’elles causent, Lydie Jean-Dit-Pannel sonne l’alerte. Ses projets sont ainsi motivés par le besoin de rendre visibles les ennemis du vivant, de la biosphère et des écosystèmes, qu’elle cible la menace du danger nucléaire, la pollution spatiale ou l’extinction massive de la faune. À travers l’emploi d’un vocabulaire plastique simple et le recours à une iconographie populaire, empruntée au cinéma américain, à la mythologie grecque ou à l’imagerie de cartes postales, elle délivre des messages immédiatement lisibles, aussi directs qu’un coup de poing, qui sollicitent notre empathie tout en nous sommant de répondre : qu’a-t-on fait pour empêcher la détresse des animaux qu’on enferme dans les zoos ? Comment en est-on arrivé à tirer une jouissance esthétique des images de l’effondrement du monde ? Vers quel ailleurs regarde-t-on alors qu’on sait que la maison brûle ?
La vie a chez elle un visage, celui de la créature ailée, qui prend les traits d’un oiseau ou du personnage de Psyché. Cet alter-ego, qui sillonne le monde à la recherche de son amant Eros, le même que Freud identifie à la pulsion vitale, exprime toute l’ambiguïté de son sentiment existentiel : on peut aimer la vie jusqu’à s’y perdre. Échouée sur les paysages pollués par l’énergie atomique ou contaminés par la toxicité idéologique, Psyché est une amoureuse passionnée et déçue qui veut y croire tout en se sachant trahie. Incarnation céleste, figure-papillon, elle laisse ainsi bruisser ses ailes auprès des oiseaux qui tantôt chantent en chœur, tantôt appellent à l’aide. Portant le deuil de sa sœur chouette, qui lui donne un dernier baiser, ou vent debout aux côtés du geai qui, de son cri râpeux, défie les intrus, Lydie Jean-Dit-Pannel a le cœur volatile et l’envie rageuse de prendre son envol.
Alors survivre, ou vivre deux fois : comme on persévère dans l’être quand la mort vous guette, comme on redouble de force pour rendre la vie plus intense. Entourée de ses héroïnes et de ses fantômes, Lydie Jean-Dit-Pannel pratique le plus-de-vie et dépense ses énergies en excès pour prévenir de l’imminence de la catastrophe et de la possibilité du pire. Marcher sans but, éprouver son corps dans l’action pure et solitaire, relève alors pour elle de l’acte vital : Nowhere est son futur, et peut-être aussi le nôtre.
Florian Gaité


 
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Nouvelle sérigraphie 

OLD GLORY

Reproduction de l’un des déchets collecté au sol lors de ma dernière marche vers Nulle part.
Sérigraphie 4 couleurs sur papier Fabriano Unica 260g, 60 x 40 cm
44 exemplaires numérotés et signés
Édition La Belle Époque 2024

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Marche performative 

LONGER LE NÉANT - TRAVERSER LA VIE

Avril 2024.
J’avais prévu de longer le Néant (rivière dans le Loir-et-Cher), mais cette marche performative a été impossible à réaliser. Une fois sur place le désenchantement a été immédiat. Tous les bords du Néant sont inaccessibles. Ce sont les propriétés de chasse de Vuitton, Bouygues et du baron Bic entre autres. Et elles sont bien gardées. Vite trouver une parade. Le Néant ne veut pas de moi, tant mieux. J’irai vers La Vie. Direction la Normandie. Je vais TRAVERSER LA VIE. Autant de fois que cela me chantera. J’ai traversé La Vie à son commencement, puis j’ai marché plus loin dans La Vie, puis plus profondément dans la Vie. La Vie était glaciale mais ravigotante. La Vie te fait te sentir en vie. La fin de La Vie est un bourbier. La fin de La Vie pue. On s’y enlise. L’odeur de la fin de La Vie reste sur soi longtemps. C’est la plus difficile des traversées.

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Publication

SOME OF US

Mon travail dans l'édition de SOME OF US, artistes contemporainexs, une antologie.

Manuelle Éditions.

Avril 2024


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Performance

LE MIX DES OISEAUX

Avec Gauthier Tassart

LAAC Dunkerque

16 février 2024



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Nouvelles sérigraphies

ROAD TO NOWHERE WEST

NOWHERE IS MY FUTURE

Lydie Jean-Dit-Pannel, La Belle Epoque 2023

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Presse

IS THIS A GREAT STATE OR WHAT ?

Diffusion d'une capsule vidéo réalisée par Galen Culver pour KFOR TV


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Marche performative 

ROAD TO NOWHERE WEST

Los Angeles - Nowhere

Juillet - Août 2023


Du 6 juin au 18 septembre 2022, seule, j’ai marché jusque Nulle part. 2602,2 kilomètres de New-York à Nowhere (Oklahoma). J’ai effectué cette marche performative intitulée ROAD TO NOWHERE en étant persuadée d’une fin du monde inévitable, causée par l’Humain et l’absurdité de ses actes, submergée par un sentiment d’impuissance face à un désastre entamé. Je n’imaginais rien d’autre que d’aller Nulle part. Et finir ce périple par un abandon. Celui d’un personnage endossé depuis plus de 10 ans dans mon travail plastique. Psyché. Vivre une aventure à la hauteur de la sienne, mais plutôt que de chercher Amour, viser Nulle part comme dernier espace de liberté et de possibles. Une marche difficile, désenchantée.

Les chiens, les chevaux, les tortues, les vaches, les papillons, les ruisseaux, les arbres et l’immensité du ciel ont, durant ces 107 jours de marche, compensé le manque d’hospitalité, le racisme, l’homophobie, le nationalisme à outrance, le repli sur soi, la pauvreté culturelle, le fanatisme religieux, les lignes droites sans fin, les routes chargées de l’Amérique profonde. J’ai surmonté les intempéries colossales, les camions fous, le manque de nourriture acceptable, la solitude abyssale, me suis accrochée aux maigres rencontres, si rares en 4 mois qu’elles en étaient fulgurantes. Vous avez pu suivre ce périple sur ma page Lydie Jean Dit Pannel - To Nowhere, au travers de mon journal de marche et de mes photographies. Pour certain.es d’entre vous, mes péripéties ont été comme un feuilleton de l’été. Une bonne série appelle une saison 2.
Cette fois, je vais oser l’impensable : L’optimisme.
Alors arrive ROAD TO NOWHERE WEST. Une marche en miroir. Le miroir devant lequel on grimace pour esquisser un sourire. Aller Nulle part, encore, mais cette fois face au soleil. Ne plus voir l’ombre de soi chaque matin. Et marcher. Résolument apocalyptoptimiste. Tenter l’espoir.
Je suis partie de Los Angeles le 2 juillet 2023. J'ai traversé la Californie, l’Arizona, le Nouveau Mexique, le Texas et l’Oklahoma. Je suis arrivée Nulle part le 20 août 2023. J'ai alors retrouvé Psyché qui m'attendait depuis 1 an. Nous avons entamé une conversation.


ROAD TO NOWHERE a été soutenu par la fondation Antoine de Galbert, le FRAC Bourgogne, la maison des arts centre d’art contemporain de Malakoff, L’Artothèque de Caen, la Station Mir - Festival Interstice, l’association La Belle Époque.
Le projet ROAD TO NOWHERE WEST est soutenu par le centre d’art contemporain Les Tanneries, l’Artothèque de Caen, les Ateliers Vortex, la Station Mir - Festival Interstice, l’association La Belle Époque, La Grande Lessive et un mécène privé.


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Rencontres - Discussions

ROAD TO NOWHERE

maison des arts centre d'art contemporain de Malakoff

Samedi 4 mars 2023

Dans le cadre de "Couper les fluides - alternatives pragmatopiques" 

Artothèque de Caen
Mardi 4 avril 2023


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Performance

EARTH MASSAGE

vidéo performance réalisée dans le cadre du projet « Le sol est la peau du monde » initié par l’Ecole d’Art de Mortagne-du-Nord (insertion et développement par l’art et la culture en milieu rural).
Mortagne-du Nord est une petite ville dont le sol est lourdement pollué aux métaux lourds, des suites d'une activité industrielle excessive.J’ai arpenté la commune et y ai pratiqué un geste absurde, dans la lignée de mes marches vers Nulle part. Un massage cardiaque et un bouche à bouche à la Terre. Ce geste de premier secours, cette tentative de réanimation se pratique normalement jusqu’à ce que les secours d’urgence arrivent ou que la victime reprenne une respiration normale.
Autant dire qu’il faudrait effectuer ce geste stupide à l’infini sur la planète.

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Marche performative

Verlaine - Rimbaud

10 jours - 8 avril / 17 avril 2023
Cimetière des Batignoles / cimetière de Charleville-Mézières
277,6 kilomètres


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Nouvelle photographie

THE END

Photographie couleur 26,6 x 15 cm en caisse américaine noire

Dernière photographie de la série « Entertainment », réalisée Nulle part.
Après une marche en solitaire de 2602,2 kilomètres de New-York à Nowhere (Oklahoma), j’ai abandonné le personnage endossé depuis une décennie. Psyché, mon alter ego amoureuse, ma soeur aventurière, mon amie désenchantée a décidé de lâcher l’affaire. Ensemble, nous avons arpenté des dizaines de sites toxiques. Aujourd’hui, toutes deux lasses de l’absurdité humaine, fatiguées de hurler dans le vide, terrorisées d’assister à l’impasse dans laquelle se précipite le monde, nous nous séparons d’un commun accord. Psyché ne sera plus le vecteur de mon impuissance face à l’ampleur du désastre. Elle est restée Nulle part.
Me voici à présent seule dans la lutte.


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Nouvelle sérigraphie

ROAD TO NOWHERE

Sérigraphie sept couleurs 
95 x 33 cm, tirage à 50 + 5 exemplaires numérotés et signés
Lydie Jean-Dit-Pannel, La Belle Epoque 2022

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Marche performative

ROAD TO NOWHERE

Juin - septembre 2022

New-York - Nowhere (Oklahoma)

2602,2 kilomètres



Projet soutenu par la maison des arts centre d'art contemporain de Malakoff, la Fondation Antoine de Galbert, le FRAC Bourgogne, l'Association La Belle Epoque, la Station Mir - Festivel Interstice, l'Artothèque de Caen.


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Marche performative

Autour de Vaduz

Avril 2022.
Face au racisme décomplexé, je pense à cette sublime poésie sonore de Bernard Heidsieck « Vaduz » (1974) qui m’a bouleversée étudiante (Vaduz est la capitale du Lichtenstein, plus petit pays d’Europe). J’ai assisté plusieurs fois à la lecture de cette pièce immense. Ma première année d’enseignante en école d’art, j’ai même emmené mes étudiants à Vaduz pour y jouer la pièce en hommage à Monsieur Heidsieck. Cela l’avait beaucoup touché, la pièce n’avait jamais été jouée là bas (je lui avais envoyé un enregistrement vidéo de l’action de groupe).
Le 25 avril 2022, je suis partie marcher tout autour de Vaduz. Et j'ai pensé plus encore que jamais aux oublié.es, aux omis.es, aux apatrides, aux réfugié.es, aux exilé.es, aux inconnu.es, aux interné.es, aux déplacé.es, aux perdu.es, aux paumé.es, aux laissé.es-pour-compte, aux émigré.es, aux fuyard.es, aux désintégré.es, et à bien d’autres, à bien d’autres, à bien d’autres.
Pièce sonore ici pour écoute :


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Nouvelle vidéo

Marche pour l'Ukraine

Réalisée lors de marches sur les sentiers du territoire de l'enfance en hommage au peuple ukrainien et à ma grand-mère Anna Grebenieff (1910-1988) réfugiée politique ukrainienne en France à l’âge de 29 ans.



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Exposition

En attendant d'aller Nulle part

Artothèque de Caen

22 mars - 30 avril 2022


En parallèle à des ateliers au centre de détention pour femmes, exposition sur le mur d’entrée de l’artothèque. 3 nouvelles pièces :

3172 tours en attendant d’aller Nulle part, dessin 

En attendant d’aller Nulle part, dessins réalisés par une application de randonnée avec bugs du tracé 

Dans leurs dos, collection de photographies argentiques trouvées sur e-Bay sur lesquelles des femmes, hommes, enfants posent regard objectif devant des animaux en cage.



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Nouvelle pièce

Printemps 2022

Installation, céramiques florales cassées collectées lors de marches dans les cimetières parisiens

Vues d'atelier :

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Marche performative

En attendant d'aller Nulle part

maison des arts centre d'art contemporain de Malakoff
12 février - 1 mars 2022
18 jours, 444,04 kilomètres sur une boucle de 140 mètres


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Nouvelle pièce

DRAPEAU BLANC

Assemblages de déchets collectés en marchant Quelques part du 30 août au 15 septembre 2021 (412 kilomètres)

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Diffusion

Cela avait commencé par un accident

Les 50 ans du Vidéographe
Cinémathèque québéquoise, Montréal
6 - 26 novembre 2021


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Exposition

NO FOUTUR

(collages et photographies de Lydie Jean-Dit-Pannel)
Galerie L'Isolée, Villeneuve d'Ascq
Du 23 octobre au 21 décembre 2020

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L'exposition

ALIVE. (une rétrospective)

Musée des Beaux-Arts de Dole est déconfinée depuis le 19 mai
Ouverture du mardi au samedi de 14h à 18h 
Exposition visible jusqu'au 31 août


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Des nouvelles de l'exposition rétrospective confinée au Musée des Beaux-Arts de Dole
Texte d'Amélie Lavin, directrice du Musée, 15 mai 2020


Lydie Jean-Dit-Pannel 

ALIVE, une exposition confinée

Depuis le 16 mars dernier, le musée de Dole est fermé au public pour cause de pandémie mondiale.
Depuis ce jour, l’exposition Lydie Jean-Dit-Pannel ALIVE. est, elle aussi fermée, confinée comme nous l’avons été toutes et tous pendant ces longues semaines. Aujourd’hui, nous retrouvons contact avec le monde extérieur et notre musée, bientôt, pourra rouvrir ses portes, et l’exposition ALIVE avec lui. La période étrange que nous traversons actuellement est difficile à vivre pour beaucoup d’entre nous, et comme souvent dans les moments où il est complexe de donner du sens à ce qui advient, l’art et les artistes nous aident à redonner de la poésie, de la forme, de l’intelligence, à un réel qui peut en sembler dépourvu. Le titre que Lydie Jean-Dit-Pannel a choisi pour l’exposition rétrospective de Dole, ALIVE, nous frappe avec d’autant plus de force aujourd’hui, où le monde entier compte ses morts quotidiennement, certes, mais o, aussi,  nous sommes toutes et tous tendus vers notre présence au monde jour après jour, notre envie de vivre, nos espoirs d’en sortir bien vivantes et vivants, toujours là, debout, ensemble. L’exposition ALIVE, que vous pourrez bientôt venir voir ou revoir, est consacrée à l’œuvre que l’artiste Lydie Jean-Dit-Pannel construit depuis plus de trente ans. Trente ans de travail et de vie, confinés au musée de Dole depuis de longues semaines. 
Artiste engagée dans une œuvre poétiquement politique, Lydie Jean-Dit Pannel est une voyante, au sens où Rimbaud parlait des poètes voyants : celles et ceux qui voient, avant nous, ce que nous n’arrivons pas à saisir. Voyageuse dans le monde entier, elle collectionne les rencontres, les histoires, les objets, les images qui dessinent ses obsessions : l’amour, la poésie, la beauté du monde et de la coexistence des espèces qui l’habitent, la violence des systèmes inventés par l’homme, les rapports parfois toxiques que l’humanité construit avec tout ce qui l’entoure, et qui, aujourd’hui, mènent à la croissance folle, à la violence sociale, à la perte de sens, à la destruction de certains écosystèmes, à la disparition des oiseaux, des abeilles, à l’apparition de maladies folles, de pandémies comme celle que nous vivons actuellement. Alors, en ces jours fragiles et incertains, les oeuvres de Lydie Jean-Dit-Pannel paraissent prémonitoires, elles semblent épouser l’étrange réalité du monde actuel avec encore plus d’acuité et de force. Elles nous aident, nous bouleversent, nous dérangent davantage, sans doute.
Mais nous avons besoin en ce moment, plus que jamais, d’être bouleversés, dérangés, de voir le monde avec lucidité et intelligence, mais aussi d’être aidés, de pouvoir continuer à le rêver ce monde, et à le ré-enchanter. A imaginer d’autres lendemains.
C’est à cela que Lydie Jean-Dit-Pannel vous invite. 


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Édition

RUDÉRALE

La performance / lecture est éditée en cassette
50 exemplaires numérotés
12 euros (frais de port inclus, commande en mp)

Rudérale
Lecture / session de tatouage / live 4 titres de I Apologize Redux (Gauthier Tassart & Jean-Luc Verna)
maison des arts centre d'art contemporain de Malakoff, 22 novembre 2019
Lydie Jean-Dit-Pannel lors d'une lecture de ses textes de voyage et de lutte, ponctués de live de I Apologize Redux, se fait encrer son 47éme papillon monarque par Jimmy de Big Bad Wolf Tattoo (Malakoff). Après Québec, Nîmes, Paris, Dijon, Londres, San Francisco, Las Vegas, Cheyenne, Genève, Marseille, Caen, Copenhague, Paris, Mexico, Acapulco, Madrid, Budapest, Dijon, Merida, Chiang Mai, Bangkok, Karlsruhe, les 20 ans du Wharf, Cape Canaveral, Miami, Bourges, Belfort, Tokyo, Kuching, Kuala Lumpur, Montréal, Mexico, Gdansk, Almeria, Roswell, Los Angeles, Austin, Saint-Pierre (La Réunion), Xalapa, Hiroshima, Kiev, Paris, Moscou, Liège, Naples, et Vladivostok : Malakoff. Une nouvelle aventure.

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Édition

Catalogue de l'exposition

ALIVE. (une rétrospective)

Musée des Beaux-Arts de Dole 

158 pages
Conception graphique : Atelier Tout va bien
Texte : Florian Gaité

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Diffusion

Depuis le 1 mai 2020 et pendant 58 jours

 & a Fade to Grey 

est disponible sur Tënk, la plateforme SVoD (vidéo à la demande avec abonnement) dédiée aux documentaires d'auteur
Merci au Centre audiovisuel Simone de Beauvoir

https://www.tenk.fr/restons.../-a-fade-to-grey.html



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Presse

ALIVE. (une rétrospective)

Juste avant confinement, double page sur l'exposition dans l'Est Républicain

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Exposition 


Lydie Jean-Dit-Pannel ALIVE.

(une rétrospective)

Musée des Beaux-Arts de Dole
21 février - 24 mai 2020

!!! EXPOSITION CONFINÉE jusqu'à nouvel ordre !!!


Alive. Son titre sonne comme un cri. C’est un leitmotiv. Lydie Jean-Dit-Pannel fait de l’art pour chaque jour hurler qu’elle est en vie. Plasticienne, vidéaste et performeuse, elle met sa création au service d’un monde qui découvre ses infinies richesses au moment même où il risque de les perdre. Amoureuse de la nature, elle lance des alertes pour sortir ses contemporains de leur anesthésie, espérant qu’ils s’alarment avec elle de la disparition des animaux sauvages, des violences politiques et sociales ou de la menace du nucléaire. Son oeuvre est une lutte passionnée, offerte en partage, un cri du coeur fou et engagé qui célèbre la beauté du monde sans en occulter la violence. 
Pensée dans le prolongement de l’exposition "La Fin des jours" au Musée de Dole qui en constituait le prologue, la première rétrospective de l’artiste fait retour sur trois décennies de créations, de débordements et d’obsessions, durant lesquelles elle a parcouru le monde, accumulé mots, images et objets, rencontré des militants au coeur jaune et investi des territoires blessés. Entière et déterminée, elle sensibilise aux maux d’un monde sur lequel nous avons de moins en moins prise, tirant sa force de frappe de la simplicité de ses moyens d’expression. Sa poésie est frontale, ses couleurs vives, ses formes ludiques, ses matériaux sont modestes et ses références populaires : son adresse tape vite et fort, elle ne s’encombre d’aucun détour. La vie après tout s’éprouve dans la chair plus qu’elle ne se prouve dans de longs discours. Lydie Jean-Dit-Pannel a d’ailleurs fait de son corps le lieu de toutes ses métamorphoses. Ses combats tatoués dans la peau, elle est devenue tour à tour la femme-papillon et la guerrière Psyché, s’est identifiée aux héroïnes d’Alien et de King Kong, a pris la tête d’une armée de pâquerettes mutantes et parlé aux arbres du monde en entier. Un oiseau bleu dans le coeur, nourrie aux mots de Charles Bukowski, de Daniel Darc et de David Bowie, l’aventurière s’est imposée comme une artiste puissante et déterminée, résolument ancrée dans son présent, qui ne passe par l’autofiction que pour s’imposer dans la réalité.
No surrender. Ne jamais se rendre, ni abandonner. Combattre les forces destructrices d’un
capitalisme débridé comme la bêtise humaine qui l’autorise. Toujours trouver des raisons de croire en des lendemains qui déchantent, car ce qu’il y a de puissant dans la catastrophe, c’est quand celle-ci donne l’énergie de la révolte, quand elle force à prendre soin de ce qui menace de disparaître. Héritière de la beat generation, des anars du concept et de la contre-culture punk, Lydie Jean-Dit-Pannel tire sa rage de vivre de la menace qui pèse sur l’existence, comme s’il s’agissait de trouver la vie dans la mort et dans l’art un moyen d’y résister.

Florian Gaité

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Exposition

ET SUR LES BLÉS EN FEU

LA FUITE DES OISEAUX

Lydie Jean-Dit-Pannel & Gauthier Tassart

maison des arts centre d'art contemporain de Malakoff
25 septembre - 15 décembre 2019


À cette occasion sort un disque vinyl hybride, une face picture, une face noire gravée avec une reprise de What a wonderful worldchant Lydie Jean-Dit-Pannel, arrangements Gauthier Tassart.
300 exemplaires numérotés.
(disponible à la Maison des Arts de Malakoff ou en MP)


3 rendez-vous durant l'exposition 

dimanche 6 octobre à 15h

Visite Désenchantée vs. Enchantée, par Lydie Jean-Dit-Pannel

Lydie Jean-Dit-Pannel propose deux visites commentées successives de l'exposition. Dans un premier temps les pièces sont abordées de façon sombre et désabusée, puis les même pièces seront regardées avec un humour teinté d'espérance. C'est au juste milieu que se trouve la lutte.

vendredi 29 novembre à 19h 

Rudérale

Lecture / session de tatouage / live de I Apologize Redux (Gauthier Tassart & Jean-Luc Verna)
Lydie Jean-Dit-Pannel lors d'une lecture de ses textes de voyage et de lutte, ponctués de live de I Apologize Reduxse fera encrer son 47éme papillon monarque par Jimmy de Big Bad Wolf Tattoo (Malakoff).


samedi 7 décembre à 16h 

Le mix des oiseaux

À l'instar de l'oiseau lyre qui chante la déforestation de son habitat naturel en imitant le bruit des tronçonneuses, Lydie Jean-Dit-Pannel et Gauthier Tassart tentent de réenchanter le monde, armés d'un set-up electro et de leur phonographie de chants d'oiseaux.


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Exposition collective

LES NAUFRAGÉS, ELDORADO

Centre culturel
Comines, Belgique
22 octobre - 1 décembre 2019


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Performance

LE MIX DES OISEAUX

Avec Gauthier Tassart
26 avril 2019
Ouverture festival INTERSTICE 14, Caen 

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Exposition collective

Lignes de vies - Une exposition de légendes

MAC VAL
30 mars - 25 août 2019

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Performance

LE MIX DES OISEAUX

Un ré-enchantement de l'exposition La fin des jours
20 février 2019
Musée des Beaux-Arts de Dole
Avec Gauthier Tassart

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Exposition

ENTERTAINMENT

Artothèque de Caen
18 janvier - 30 mars 2019

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Exposition

LA FIN DES JOURS

Musée des Beaux-Arts de Dole
Commissariat Amélie Lavin & Lydie Jean-Dit-Pannel
30 novembre 2018 - 24 février 2019

Les œuvres de la collection du musée discutent avec le travail de Lydie Jean-Dit-Pannel
Guests : Fanny Durand, Coline Jourdan, Héloïse Roueau, Gauthier Tassart



En préambule de sa première exposition rétrospective, qui s’y tiendra en 2020, Lydie Jean-Dit-Pannel s’immisce dans les réserves du Musée des Beaux-arts de Dole pour chercher les signes annonciateurs de la fin des temps. Aiguillée par Amélie Lavin, directrice du lieu, elle a patiemment passé en revue l’inventaire de ses collections à la recherche des œuvres qui illustreront son récit eschatologique, l’idée qu’elle se fait de l’achèvement du monde. Convaincue que ces œuvres dormantes, parfois abîmées par le temps, peuvent nous aider à appréhender notre présent comme notre avenir, elle les articule entre elles au sein d’une narration symbolique, décrivant le cycle de la nature et son funeste dérèglement par l’humanité. Le parcours de l’exposition débute et se termine ainsi par les images d’une nature vierge, libre et sauvage, entre lesquelles la fresque des exactions humaines - des destructions liées à la guerre à l’exploitation industrielle du vivant - matérialise les causes et les formes d’une possible apocalypse. 

Les œuvres trouvées dans les collections du musée sont ici mises en regard avec celles de l’artiste et de ses invité.e.s de manière à en actualiser la lecture. Lydie Jean-Dit-Pannel a en effet souhaité s’entourer de jeunes plasticiennes (Fanny Durand, Coline Jourdan, Héloïse Roueau), posant au passage l’hypothèse d’un sursaut de conscience spécifiquement féminin, et de son complice Gauthier Tassart, avec qui elle poursuit une collaboration autour des chants d’oiseaux. Le dialogue qui s’installe renvoie alors dos-à-dos l’imaginaire naturaliste des peintures anciennes, hérité d’un passé où la crise écologique n’était pas encore d’actualité, et les représentations critiques du contemporain, expressions sensibles d’une menace qui se fait chaque jour plus concrète. Il en va alors de la responsabilité de l’artiste comme de son devoir de citoyenne : la vision lucide du danger ne saurait autoriser la moindre indifférence.

« La Fin des jours » reprend donc sous la forme d’un commissariat les thèmes fondamentaux de la recherche de Lydie Jean-Dit-Pannel qui crée comme on crie, pour lancer des alertes, exprimer sa colère ou partager ses espoirs. Son œuvre prolifique — rassemblant vidéos, photographies, performances, sculptures, installations et écrits — donne forme à une mythologie personnelle mise au service d’un engagement écologique appuyé, soucieux de restaurer le lien de l’homme à son milieu d’origine. Sous les traits de Psyché, maîtresse malheureuse d’Eros, entourée de ses armées de papillons monarques, de rois gorilles et de pâquerettes guerrières, elle parcourt le monde pour dresser le constat des blessures infligées à la terre. Les pérégrinations de cette héroïne bafouée, qui réalise la synthèse de l’idéal romantique et de la désillusion punk, sensibilisent ainsi à la précarité d’un monde désormais en sursis. Sans céder à un déclinisme stérile, ni fermer les yeux face à cette situation d’urgence, Lydie Jean-Dit-Pannel invite ici le public à contempler le spectacle de la fin des jours comme on regarderait un coucher de soleil, projetant par-delà la vision du crépuscule la promesse d’un éternel retour. 

Florian Gaité
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Presse

LA FIN DES JOURS

Texte de Guillaume Lasserre 


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Exposition

20 octobre - 24 novembre 2018
Installation Mes Rois présentée à L'isolée

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Publication

APOCALYPSE

Octobre 2018
Les textes de mes errances atomiques sont publiés dans la revue Inter, art actuel (Québec)
dans le numéro Apocalypse



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En cours de réalisation

MES FANTÔMES

Série photographique
Animaux en voie de disparition sur cellule de films super 8 malades (maladie du vinaigre)

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En cours de réalisation

LA FIN DES JOURS

Pièce murale 

Pour cette prochaine installation, j’ai besoin de votre contribution.
L’installation sera composée de 1825 cartes postales de coucher de soleil (vue unique, sans marges blanches). Si chacun d’entre vous m’envoie une carte postale crépusculaire de son site de vie, de vacances, de travail, il me sera possible de travailler cette accumulation
Au plaisir de vos envois
(Le nom de chaque participant figurera sur le cartel de la pièce)

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Acquisition

Les sérigraphies

NO SURRENDER & ALIVE.

entrent dans les collections de l'Artothèque de Caen aux côtés de 2 de mes photographies dont l'hommage à Joël Hubaut 

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Presse

Tatouage Magazine Mai / Juin 2018

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Presse

Bref, spécial mai 68

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Diffusion

NOWHERE

Festival International d'art Vidéo de Casablanca
24 - 28 avril 2018


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Édition

ALIVE.

Sérigraphie trois couleurs sur Fabriano Rosaspina
70 x 50 cm, tirage à 40 exemplaires numérotés et signés
Lydie Jean-Dit-Pannel, La Belle Epoque 2018


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Prix

AD INFINITUM.

Mention spéciale du jury, Festival Vidéoformes 2018

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TOUT VA BIEN

Sortie du catalogue de la collection du Frac Normandie Caen
Le diptyque Tout va bien (A Tribute to Wolf Vostell) fait partie de la collection

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Exposition

I am what I am 

sur une proposition de Julie Crenn
ICI.GALLERY, Paris 
8 février - 17 mars 2018

Soufiane ABABRI – Lahouari Mohammed BAKIR – Virginie BARRÉ – Joachim BIEHLER – Julian BURGOS – Coraline DE CHIARA – Guillaume CONSTANTIN – Bady DALLOUL – Gaston DAMAG – Aurélie DE HEIN- ZELIN – Mathilde DENIZE – Damien DEROUBAIX – Hervé DI ROSA – Noël DOLLA – Léo DORFNER – Edi DUBIEN – Charlotte EL MOUSSAED – Esther FERRER – Thierry FONTAINE – Pélagie GBAGUIDI – Rohan GRAEFFLY – Charles HASCOËT – Stéphanie HOAREAU – Anne HOREL – Lydie JEAN-DIT-PANNEL – Carlos KUSNIR – Arnaud LABELLE ROJOUX – Matthieu LAURETTE – Natacha LESUEUR – Claude LÉVÊQUE – Pascal LIÈVRE – Michèle MAGEMA – Gabrielle MANGLOU –Roberta MARRERO – Philippe MAYAUX – Myriam MECHITA – Fabien MÉRELLE – Marie-Claire MESSOUMA MANLANBIEN – Marlène MOCQUET – ORLAN et Virgile NOVARINA – Cécile PARIS – Françoise PÉTROVITCH – Raphaëlle RICOL – Damien ROUXEL – SMITH – Apolonia SOKOL – Michèle SYLVANDER – Abel TECHER – Agnès THURNAUER – Delphine TROUCHE – Erwan VENN – Amina ZOUBIR

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Exposition

White Blood, Blue Night

Commissariat Julie Crenn
Centre d'Art Contemporain La Traverse, Alfortville 
8 janvier - 3 mars 2018

Martine Aballéa • Giulia Andreani • Raymonde Arcier • Béatrice Cussol • Camille Ducellier • Vidya Gastaldon • Mélanie Lecointe • Pascal Lièvre • Lydie Jean-Dit-Pannel • Myriam Mechita • Myriam Mihindou • Elena Moaty • Agathe Pitié • Stefan Rinck • Buhlebezwe Siwani • Skall • Sarah Trouche • Floryan Varennes • Adrien Vermont • Jean-Luc Verna

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AD INFINITUM.

Le film de mon Road trip atomique en France est distribué par Le Vidéographe à Montréal,
le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir à Paris et Heure Exquise ! Distribution

Prochaines diffusions 
Jeudi 25 janvier, cinéma Devosge, Dijon puis en compétition au festival Vidéoformes, Clermont-Ferrand du 14 au 17 mars 2018

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Diffusion

NOWHERE

30e Instants Vidéo
Marseille 2017


Extrait du texte de Jean Paul Fargier Papales, Fatales, Normales Vidéos (aux Instants Poétiques de Marseille) paru dans la revue Turbulences Vidéo n°98
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Presse

Le Monde du 18 août 2017

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Diffusions

ATOMIQUE

Julie Bertuccelli, présidente de la Scam et Heure Exquise ! ont le plaisir de vous inviter à la projection de trois films de Lydie Jean-Dit-Pannel.
25 septembre 19h
SCAM, 5 avenue Velasquez, 75008 Paris


Puis, AD INFINITUM. au Palais des Beaux-Arts de Lille le 31 octobre 2017

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Performance

Encore vivants

Performance pour Les intrus # 4 : Les Rudérales
maison des arts centre d'art contemporain de Malakoff
1 juillet 2017 à partir de 14h30

Performance pour 18 mannequins de réanimation et une performeuse
Commissariat Florian Gaité


Le programme « les Intrus » prend à nouveau ses quartiers d’été à la Maison des arts, centre d’art contemporain de Malakoff, une bâtisse au style néoclassique, devenu lui-même une anomalie paysagère dans un espace urbain bétonné. A l’initiative de sa directrice, le centre d’art accueille une programmation entièrement dédiée aux arts vivants, faisant de ces invités les intrus éphémères d’un espace ordinairement dédié aux arts plastiques.
Inspirée par la lecture de L’Intrus de Jean-Luc Nancy, le récit de la greffe du coeur subie par le philosophe, la thématique cherche à rendre compte du sentiment d’étrangeté du corps en acte, lui-même envahi, occupé, hanté par les sujets qu’il performe. Corps étranger ou corps habité, la programmation expérimente ces rapports à l’espace vide en passe d’être occupé.
A une époque où l’intrusion généralisée génère sentiments d’alerte et fantasmes liés à l’invasion d’un territoire ou d’une intimité, la proposition questionne le centre d’art entre lieu d’hospitalité et habitat à coloniser.

Les intrus # 4 : Les Rudérales. (Danse/performance)
Menée au coeur de l’exposition en cours à la maison des arts, centre d’art contemporain de Malakoff, cette résidence propose une fin ouverte au cycle « Les intrus ».
Elle prend pour insigne les rudérales, ces plantes qui poussent sur les débris, les ruines et les déchets. Intruses d’un monde civilisé rendu à son état naturel, elles sont ici les métaphores d’une communauté féminine survivante ou résiliente.
La performeuse Lydie Jean-Dit-Pannel installe ainsi un climat d’urgence à travers la vaine réanimation de mannequins, sensibilisant à la menace écologique sur le mode d’une farce désespérée, quand David Drouard convie six danseuses contemporaines et une musicienne
(violon amplifié) à réinterpréter sa vision du Sacre du printemps, repensée à l’heure de l’anthropocène.


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Première

AD INFINITUM.

Forum des images, Paris
13 juin 2017, 21h

Programmation Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir en partenariat avec le Forum des images et la Mairie de Paris

La projection du film sera suivie d'une discussion en présence d'Eliott Gualdi qui signe la musique originale du film et de Yannick Rousselet, conseiller technique


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Diffusion

NOWHERE

Montreal Underground Film Festival
Programme Retour Cosmique / Cosmic Feedback
Mai 2017

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Exposition 
Rudérale.

Galerie La poussière dans l'œil, Villeneuve d'Ascq
21 janvier - 4 mars 2017

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Édition

NO SURRENDER

Sérigraphie deux couleurs sur Fabriano Rosaspina
70 x 50 cm, tirage à 40 exemplaires numérotés et signés
Lydie Jean-Dit-Pannel, La Belle Epoque 2017


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AD INFINITUM

15 mars 2017, 18h
Ad Infinitum
Conférence de Lydie Jean-Dit-Pannel
Ecole européenne supérieure de l'image, Poitiers
+
16 mars 2017, 20h
Avant première du film Ad Infinitum
Cinéma Le Dietrich, Poitiers

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Exposition

Digérer le monde

(commissariat Julie Crenn)
Musée d'art contemporain de Rochechouart
Février / juin 2017


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Exposition

En toute modestie

(commissariat Julie Crenn)
MIAM, Sète
4 février - 17 septembre 2017

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LA COLLECTION

Un nouveaux spécimen a été ajouté à la Collection le 20 décembre 2016 :
NAPLES par Marco Pépé.

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Diffusion

& A Fade to Grey

21 octobre 2016
Nau Bostik, Barcelone

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L'exposition What A Wonderful World (& i think to myself)
se prolonge jusqu'au 25 septembre au centre d'art Faux Mouvement à Metz

Samedi 10 septembre de 15h à 20h

MIX ATOMIC

Une manœuvre musicale de Lydie Jean-Dit-Pannel et Gauthier Tassart

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LA COLLECTION

Deux nouveaux spécimen ont été ajouté à la Collection les 22 juin et 22 juillet 2016 :
Psyché à LIEGE (par Léa Nahon) et un Spoutnick à MOSCOU.

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Exposition

What A Wonderful World (and I think to myself)

Centre d'art Faux Mouvement, Metz
30 avril - 10 septembre 2016

Présentation en avant première de la série de photographies 14 secondes



Samedi 21 mai 2016, 14h

Lydie Jean-Dit-Pannel :
L'insurrection de Psyché 

Discussion / Conférence de Lydie Jean-Dit-Pannel et Florian Gaité
Dans le cadre de la Nuit des Musées
Centre Pompidou-Metz
Auditorium Wendel

"Aventurière solitaire, amoureuse blessée et guerrière survivante, Psyché s’est imposée comme l’alter-ego artistique de Lydie Jean-Dit-Pannel. A travers cette héroïne, dans le sillon de la figure du papillon Monarque qui lui a d’abord servi d’emblème, la plasticienne dit son désir d’amour et de voyage, comme sa déception face à une humanité qui court à sa perte, exposée au danger mortel du nucléaire. Florian Gaité, critique d’art et docteur en philosophie, a noué un dialogue avec l’artiste autour de la question des mythologies contemporaines, comme des enjeux écologiques et politiques de son travail. Ensemble, ils reviennent sur la construction de cette légende personnelle et ses résonances actuelles, retracent les errances de Lydie-Jean-Dit-Pannel à travers les paysages toxiques de la planète et s’interrogent sur la nécessité de montrer pour alerter. La discussion sera illustrée par de nombreuses photographies et vidéos de l’artiste."

À propos de l'exposition, texte de Florian Gaité pour Inferno Magazine, à lire ici :
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Conférence / Projection
ALIVE.

3 juillet 2016, 19h
Forum des Images, Paris
Dans le cadre du cycle La peau
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& a Fade to Grey 

En compétition au Festival International du Film Environnemental de Conakry
22 - 24 mars 2016

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LE PANLOGON

12 et 13 janvier 2016
Diffusion du film journal Le Panlogon, colloque Cartographie de la mémoire et de la vidéo Cela avait commencé par un accident dans l'exposition Géographies mouvantesUniversité royale des Beaux-Arts, Centre Bophana, Phnom Penh, Cambodge

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LA COLLECTION

Un nouveau spécimen à été ajouté à la Collection après les attentats du 13 novembre :
PARIS par Karl Marc


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Exposition

18 septembre 2015 - 31 janvier 2016

Fukushima mon Amour

18 bis, Paris

Rencontre et discussion autour du film & a Fade to Grey
Vendredi 11 décembre 19h



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Tournage

AD INFINITUM.

Pour une année, sur les routes de France pour l'Opus 2 de la vidéo & a Fade to Grey

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Diffusions

& A Fade to Grey

Festival Invideo 2015, Milan
28èmes Instants Vidéo, Marseille
16th Annual Planet in Focus Environmental Film Festival, Toronto
12ème Festival de films pour l'environnement (FFPE), Portneuf, Québec


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À propos

En cours de réalisation par Le Vidéographe, la vidéo documentaire

Dans le bruissement de Lydie Jean-Dit-Pannel

À propos de l'exposition rétrospective multi-sites
Lydie Jean-Dit-Pannel : 10 ans dans le bruissement du monarque
Montréal hiver 2014-2015
(Insectarium, Cinémathèque québécoise, Espace Cercle Carré, Le Vidéographe)


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Nouvelle vidéo

LIBRE

Tournée en juillet 2015 à Portmeirion


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Presse

Lydie Jean-Dit-Pannel : L'insurrection de Psyché

Texte de Florian Gaité dans la revue BRANDED


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Édition

Born Like This, Born Into This

T-shirt, 25 exemplaires numérotés signés, (d'après un texte de Charles Bukowski et un tatouage de Yann Black)
Édition Les Ateliers Vortex


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Presse

Photographie Love Streams en couverture de 
Chimères N° 81 Bêt(is)es - Entre Derrida, Deleuze-Guattari et Sloterdijk
février 2014
(4 pages sur le travail à l'intérieur)


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Portrait / ITW

À tire d'ailes dans le magazine web Boum ! Bang !